J'ouvre ce sujet pour discuter (sérieusement s'il vous plaît) de la théorie du courant majoriste au sujet de la sorcellerie chez les Salonnières - et plus largement évidemment dans l'économie globale du Féminisme Polluant (je reprends l'expression de Sountis) dans notre société contemporaine (et décadente).
Je suis un contact étroit avec Alfred di Majoris, le fils de Robert di Majoris, et il m'a précisé certains points de la théorie pour clarifier des zones qui restent encore majoritairement méconnues par les courants réactionnaires dominants.
Au fond, je crois que nous sommes ignorants quand aux soubassements dangereux et pernicieux de la sorcellerie salonnièresque. Majoris parle bien d'une "naïveté masculine" pour rendre compte de ce manque de clairvoyance quant à l'avancée des Ennemis de la Société.
Pour le dire rapidement, et pour les plus ignares d'entre-vous, la théorie majoriste reprend à son compte les théories de Ludendorff et de Carl Schmitt, dans une veine dé-nazifiée en quelque sorte, et en reconsidérant le concept centrale "d'Ennemi de l'Intérieur" dans le cadre de la littérature et pratique féministe du dernier siècle.
La "pollution" majoriste est une conception radicale, mais éclairante, du fort pouvoir invasif des ritualisations du féminin dans le champ social, autrefois orthonormé mais peu à peu chaotisé par les discours pseudo-contemporain et pseudo-révolutionnaire.
Pour en parler plus à fond, je vous invite d'abord à lire cette bibliographie non-exhaustive :
Le Majorisme de Sylvain Fronquère (ed. Parmi nous)
L'Affaire Salonnières d'Inies d'Aloya (ed. Autrevoix)
Contre-manifeste Majoriste de Robert de Majoriste (ed. PRUF)
Catalogues des horreurs de la discrétion de Fabrice Malalagos (ed. Parmi nous)