Éléments tirés d'une observation discrète des rayonnages de la bibliothèque du manoir.

Comme vous le savez déjà, j'ai été, bien malgré moi, infiltré tôt parmi celles-du-manoir. M. Sou y avait recréé un ersatz de la bibliothèque Akiko, déjà détruite par les alliés du VDD à l'époque dont je vous parle. Elle avait entassé pas mal de vieux bouquins, de l'époque des quais de Seine, mais aussi de la collection amassée par M. d. Co. Je crois avoir observé quelque chose dans le principe classificatoire établi par la vieille sorcière. Sur chaque rayonnage, il y avait un espace vide, en bout de rangée, de trois centimètres SAUF pour les rayonnages du bas. Et c'est là que ça devient intéressant : le livre du bout de la rangée de l'étage du bas était incomplet. Il manquait systématiquement la page 33. Quand les vieilles faisaient des conférences M. Sou m'installait seul dans la bibliothèque avec des papiers et du crayon. J'étais indirectement soumis à la propagande, mais déjà bien décidé à ne pas me laisser faire. Alors j'ai commencé à arracher les pages 33 de livres aléatoires (bout de rangée, pas bout de rangée, aléatoirement). ÉVIDEMMENT elles ont tout compris. Maman m'a gardé, au bout de quelques mois, assis à côté d'elle pendant que Nomelia dévidait ses théories absurdites à propos des Salonnières.

Bon je vous ai dit ça mais vous vous demandez : et alors ? pourquoi la page 33 ? pourquoi pas la 4, ou la 522 ? est-ce que ces livres avaient un autre point commun ? eh oui. D'abord, alors que le reste des livres étaient classés par ordre alphabétique, ceux-là non, ils détonnaient. C'étaient uniquement des livres écrits par des femmes dont le nom commençait par un S. Depuis je suis SÛR que l'ensemble des pages 33 étaient cachées ensemble quelque part, et qu'elles formaient un message secret. Parce que je ne vous ai pas tout dit : dans la bibliothèque, alors même que Nomélia parlait tout le temps des Salonnières, de leurs contes, de leur correspondance, etc. on ne trouvait pas un seul de leurs bouquins. Étrange ?

j'ai noté les titres des derniers livres des dix premiers rayonnage du bas (pas eu le temps pour les autres...) si quelqu'un en possède un chez lui, ou plus, je pense qu'on peut reconstituer l'énigme des pages 33...

- Prurit, Sally Savage
- Des orchidées vénéneuses, Amada de Surville
- Rêver de Babel, Jeannette Sou
- Ondées brûlantes, Rollande Sidonie
- Lire par les fleurs, Maximilienne de Sarrazy
- Les folles équipées, Brunehilde de Sarzac
- Mémoires d'une affreuse, Claire Sonnet
- Au revers de l'histoire littéraire, Ito Shimaz
- La Rivière d'opales, Yolande Stroubelle
- Manuel à l'usage des filles de bonne famille, Madame Schumman

Tes informations sont intéressantes mais inutile. L'Intelligence avec l'Ennemie dépasse des codes secrets fabriqués ici et là. Je sais que les Salonnières ont déjà implantées dans le cerveau faible de nos dirigeants l'esprit Féministe par excellence et qu'il n'est plus utile, pour elles, de distiller leurs pensées nocives par de petites conjurations ridicules.

Bref, tu étais un môme et il était facile de te faire croie que tu voyais quelque chose, alors que tu ne voyais rien mon pauvre.

Salut Nomelio. Je te trouve un peu agressif.

Je ne supporte pas la médiocrité des théories distillées ici et j'essaie juste d'établir la Vérité. Être agressif ce n'est pas t'apprendre quelque chose.

Tes observations s'intègrent parfaitement avec la théorie Majoriste. Je te cite Oldebert Moriard qui parle de la question du nombre dans la sorcellerie Salonnières :

Oldebert Moriard a écrit:

La numérologie est au centre des actes sorciers des Salonnières et notamment l'ensemble des nombres allant de 12 à 54, qui sont chacun associé, dans la sorcellerie féministe à des actes d'envoutement.

bonjour à tous. je ne suis pas sûre de tout comprendre à vos théories ^^ mais je dois dire que j'ai bien vu mon frère arracher des pages de livres quand j'étais petite. j'avais 7 ans donc je ne me souviens pas de ce qu'il disait pour m'expliquer ses actes, mais je me souviens que j'étais choquée parce que j'aimais beaucoup la bibliothéciare qui faiszait de très bons gâteaux...

Il n'est pas étonnant que tu ne sois pas en capacité de tout comprendre à nos théories.

Tu écris n'importe comment : "bibliothéciare" / "faiszait". Pourrais-tu faire l'effort de parler une langue intelligible pour les hommes ?